Il y a quelques semaines, j’ai fait un live sur Instagram avec Nadège, accompagnante en parentalité & adolescence afin de répondre à 3 questions que nos abonné.e.s se posent concernant leur position d’adolescent.e et leur rôle de parent.
Je te mets à disposition le live et te résume dans cet article notre échange.
1. Comment (re)créer un lien parent-ado ?
A partir de la 3ème minute
On a tendance à oublier que la distinction entre un.e adolescent.e et un enfant, c’est la faculté à réfléchir par soi-même.
Là où l’enfant se contente, en général, d’écouter et d’obéir sans prendre de recul sur ce qui vient de lui être dit et/ou demander avant de croire et/ou d’agir; l’adolescent.e iel est capable d’analyser et de « juger » (dans le sens de se faire son propre opinion et ainsi de prendre position).
C’est cette faculté qui va lui permettre de prendre des décisions et d’agir !
Mais quand les décisions ou situations lui sont imposées, comme c’est le cas face à un enfant qui n’aurait pas développer son sens « critique », face à un adolescent.e il n’est pas possible de lui demander de désactiver sa fonction « analyse » !
Et c’est cela, qui quand la situation ou décision n’est pas expliquée ou ne correspond pas à son besoin de l’ado, peut déclencher un conflit.
On parle en général beaucoup du complexe d’oedipe en pédo-psychologie. Ce qui reviendrait à « tuer » son parent (du même sexe) pour réussir à se considérer à son tour comme un.e adulte.
Je préfère, comme je l’évoque dans mon livre, l’idée de faire descendre du pied destale sur lequel on l’a soi-même mis notre parent en le considérant non plus comme un « parent gourou » mais « parent-scientifique ».
Pour ne plus considérer ses parents comme des « gourous », il faut réussir à voir en eux les adultes vulnérables qu’ils sont aussi.
Car le parent-gourou, c’est celui qui a du mal à se défaire de son rôle de parent-parfait et prétend tout savoir sur tout.
Or c’est faux ! Les adultes le savent, mais les enfants l’ignorent souvent, jusqu’à justement ce moment où iels deviennent adultes :
1. On ne naît pas « parent », on le devient ! Donc le rôle de parent s’apprend tous les jours !
En essayant, testant, parfois en réussissant parfois en échouant… bref on apprend en exerçant !
2. En tant qu’adulte, on a souvent une idée préconçue du parent idéal que l’on aimerait être. Et c’est à cette idée que l’on s’accroche quand on n’est pas toujours très sûr de soi, dans son rôle de parent.
C’est pour cela que je parle de « parent-scientifique »
Mes astuces
Pour permettre donc aux ados de (re)créer une relation avec leurs parents, voici mes astuces :
- Demande à tes parents comment ils étaient ados : ce qu’ils aimaient faire, ne pas faire, comment étaient-ils avec leurs frères & soeurs, avec leurs parents …
- Mais interroge-les aussi sur leur parentalité : quel genre de parent pensaient-ils devenir ? A quoi s’attendaient-ils ?
L’idée est d’aider tes parents à se reconnecter avec l’ado qu’ils ont été, pour qu’ils se souviennent, à leur tour, de la période compliquée qu’est l’adolescence !
Petite astuce aussi pour les parents : montrez-vous vulnérable, osez dire ce que vous ne savez pas sur votre rôle : pas comment faire, pas comment réagir, pas quoi dire ….
Mon conseil
La confidence que le parent partage est un moment intime. C’est la preuve de confiance qui va aider à (re)tisser, (re)créer, (re)serrer des liens. Alors profite-en !
Je me permets d’interrompre ta lecture, juste pour te rappeler que je suis coach professionnelle et que j’aide les jeunes, de 15 à 25 ans, à s’épanouir en traçant leur propre chemin.
Alors, si malgré cet article, tu n’y arrives pas seul.e.
N’hésite pas à me contacter. Le 1er RDV est gratuit.
2. Comment apprendre à se connaître et à s’écouter ?
A partir de 16min45
On passe notre temps à s’occuper ! On vit dans une société normalise l’action continue !
TV, amis, téléphone, devoirs, activités extra scolaire … Ne jamais se (re)poser.
Au point qu’on court après le temps !
La 1ère question que l’on se pose le lundi matin c’est bien souvent « Tu as fait quoi ce week-end » (quantité) au lieu de « C’était comment ton week-end ? » (qualité).
Réussir à prendre du temps pour se poser et se reposer n’est pas toujours très bien vu. Pourtant c’est vraiment très important. Car cela permet de se reconnecter à soi-même.
Pour cela, il faut apprendre à :
1- ne rien faire
2- et de le faire seul.e !
Se reconnecter à soi, c’est partir à la rencontre de soi-même sans être distrait.e ou interrompu.e
Pour bien comprendre ce que cela veut dire, je donne souvent l’exemple d’un bébé de 6 mois, que l’on pose sur son tapis d’éveil. Contrairement à ce que l’on pourrait pensé, il ne va pas jouer très longtemps avec ses jouets. Mais il va plutôt se toucher les mains, mettre ses pieds à sa bouche, s’écouter gazouiller, rire de son propre rire … Il SE découvre !
Se connaître et savoir s’écouter sont les fondamentaux pour se respecter.
Car pour pouvoir communiquer sereinement & sainement avec les autres, on doit d’abord SE respecter SOI, et donc … Se connaître.
Mes astuces
Pour se connaître, il faut déterminer quels sont nos besoins, envies, valeurs et limites; qui sont les 4 piliers de la communication non violente.
Et pour les déterminer, il faut non seulement s’interroger. Mais aussi s’écouter pour écouter la réponse. Et cela ne peut que se faire seul et au calme.
Voici quelques questions que tu peux te poser pour apprendre à te connaître :
- Qu’est-ce que j’aime ? Et qu’est-ce que je n’aime pas ?
- Quelles sont mes qualités, mes valeurs ?
-> Celles que j’apprécie chez les autres ? Celles qui me révulsent ? - De quoi ai-je besoin pour me sentir en sécurité ? Intégré (dans un groupe) ? Estimé (par les autres) ? Accompli ?
-> Activité sportive, artistique … Se réaliser, c’est faire quelque chose par soi et pour soi ! - Quelles sont mes limites ?
-> Est-ce que je sais comment les exprimer ?
Mon conseil
Pour apprendre à se connaître, il faut donc passer du temps avec soi-même à se questionner. Et bien sûr, de s’écouter, d’écouter ses propres réponses.

3. Comment se responsabiliser ?
A partir de 30min40
Avant de savoir comment se responsabiliser, lorsqu’on est encore jeune, revenons quelques instants sur cette notion.
Qu’est-ce que la responsabilité ? C’est être en charge de quelque chose.
Et cela implique 2 formes : 1 décision et 1 action !
Donc si le parent décide mais que l’ado doit exécuter, on en revient au 1er point évoqué … C’est la meilleure combinaison pour créer une relation de conflit et entraîner la dérésponsabilisation de l’ado.
Car l’ado, qui a acquis la capacité d’analyse, n’aurait soit pas pris cette décision, soit iel aurait voulu pouvoir choisir la façon de l’exécuter pour le faire à « sa façon ».
Mes astuces
Je vois donc 2 moyens facile à appliquer pour se responsabiliser, quand on est encore ado :
- S’exprimer de manière compréhensible
Et j’insiste sur le « de manière compréhensible ». Car cela ne veut pas dire « en français » mais bien en exprimant 1 son besoin et 2 ses envies.
Car quand on dit à ses parents « Ca va, c’est bon, je suis grand.e »… Voici ce qu’eux comprennent : « J’ai plus besoin de toi » et parfois même « je ne t’aime plus«
Ce que tu pourrais dire plutôt pour communiquer de façon bienveillante c’est :
« Merci pour l’amour et l’éducation que tu m’as donné. Maintenant je me sens capable d’essayer par moi-même. Ca ne veut pas dire que je vais réussir du 1er coup, ni que je n’aurai plus besoin de toi après. Seulement que j’ai besoin d’un peu d’espace et d’air pour essayer seul.e »
Donc pour ne pas avoir besoin de décodeur, c’est important d’apprendre à se connaitre afin de pouvoir communiquer avec d’avantage de bienveillance.
- Trouver ce qui te motive
C’est essentiel ! Car c’est ça notre moteur, en tant qu’être humain ! Quand on sait POURQUOI on fait les choses, on a ENVIE de les faire.
Et ce « pourquoi » résonne, en général, avec nos valeurs… On en revient encore au point précédent : d’apprendre à se connaître !
Car c’est cela qui sera pour toi une source d’énergie et de productivité.
Pour découvrir ce qui te motive tu peux te demander : c’est quoi mon rêve ?
Puis une fois que tu l’auras trouvé, d’oser en parler et t’autoriser à le réaliser !
Car il n’y a pas de rêves stupides.
Avoir un rêve, c’est avant tout avoir un but dans la vie. Ca motive et ça aide à passer à l’action !
Mon conseil
Si on veut se responsabiliser, il faut d’abord définir de quoi on veut être responsable (1 décision et 1 action) et trouver le moyen de le dire de façon respectueuse (les 4 piliers de la communication non-violente).

Pour t’aider au quotidien
A partir de 46min45
Tout ce dont je viens de te parler, tu peux le retrouver dans le livre de développement personnel que j’ai écris : « Born To Shine : le livre de développement personnel des 15-25 ans« .
Comme son nom indique, ce livre je l’ai écris spécialement pour les jeunes qui souhaitent apprendre à se connaître, grâce aux bases du développement personnel. Mais les parents aussi peuvent le lire 😉
Pour qu’il soit simple et facile à lire, ce livre se compose de :
- seulement 142 pages
- 3 chapitres sur les principes de base du développement personnel (comprendre d’où on vient, analyser qui on est, découvrir où on va)
- 1 chapitre de « routine quotidienne » pour passer à l’action
- des passages de ma vie pour te montrer comment j’ai appliqué ces principes de développement personnel
- des citations inspirantes à colorier
- et 1 poème

Et pour finir
Je te laisse sur ces recommandations :
– Mon livre de développement personnel à découvrir sur la page dédiée
– Podcast : Born To Shine – épisode 7 « Décider d’être soi-même »
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