Toi aussi tu as tendance à repousser, repousser et encore repousser une tâche à faire jusqu’à ce que l’alarme sonne et là, c’est l’urgence ! C’est maintenant ou jamais que tu dois t’y mettre, sinon tu vas vraiment être en galère …? J’ai une bonne nouvelle pour toi : ça s’appelle procrastiner et ce n’est pas fatidique ! Dans cet article, je t’explique pourquoi tu te retrouves dans ce genre de situation et ma méthode pour t’en sortir. Prêt.e à t’y mettre dès maintenant ou tu préfères aussi procrastiner la lecture de cet article ? 😉
Pour être honnête, j’aurai repoussé l’écriture de cet article jusqu’à bien après la limite que je m’étais fixée … Un comble pour un article sur la procrastination … En général, je poste un article tous les 15 jours et à chaque fois, c’est le vendredi à 7h du matin. Pour cela bien sûr, j’ai écris l’article plusieurs jours à l’avance, je l’ai relu et corrigé et finalement, c’est wordpress qui le poste automatiquement pour moi.
Mais là rendons-nous à l’évidence, nous sommes vendredi, il est 16h32 … Et je suis à peine en train de taper les premiers mots d’un brouillon, qui je l’espère me mèneront directement au résultat final de l’article !
Pourquoi je te parle de ça ..? Parce que si jamais tu ne connaissais pas encore exactement la définition même du verbe « procrastiner », là je t’offre un exemple flagrant !
Pour être plus précise, cependant, la définition de la procrastination c’est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (tâches à faire, décisions à prendre…).
Pourquoi je me suis retrouvée dans cette situation ? Et surtout comment s’en sortir ? Voilà les 2 questions essentielles auxquelles je vais répondre dans cet article. Mais avant cela, j’aimerais dénoncer une croyance erronée autour du procrastinateur !
Le procrastinateur n’est pas un.e « feignant.e » !
Il y a globalement 2 types de procrastinateurs : le procrastinateur hyperactif et le procrastinateur « figé ».
Le premier, le procrastinateur hyperactif, pour éviter de faire face à sa propre réalité, c’est-à-dire la tâche qu’il repousse, va avoir tendance à prioriser des tâches de moindre importance pour se maintenir (très) occupé. Et ainsi se trouver des excuses pour ne pas s’attaquer à la tâche qu’il repousse sans arrêt. (Aka typiquement moi !)
Il cache donc très bien son « jeu » ! Surtout aux yeux des autres. Il court partout, a des tas de projets en cours … alors, « bien sûr qu’il n’a pas le temps de s’occuper de ça » pourrait dire son entourage.
Mais, au fond de lui, le procrastinateur hyperactif sent bien qu’il n’accorde pas assez de temps à un projet qui, pourtant, est important pour lui … Et qu’il risque de le regretter.
Le second, le procrastinateur « figé », va se réfugier non pas dans l’action mais dans ses émotions. Il se sent comme « paralysé » face à sa propre réalité (la tâche qu’il repousse) et n’arrive pas à passer à l’action.
Il n’arrive pas à dire exactement quelle est l’émotion cachée derrière son problème de procrastination. Mais il sait reconnaître que cela le rend « fatigué », « las », « mou ».
Il n’a pas encore commencé qu’il est déjà sans énergie; ce qui est d’autant plus déroutant à comprendre pour son entourage. Qui peut le prendre pour un.e « feignant.e » (définition : celui qui cherche à ne rien faire).
Au fond de lui, le procrastinateur « figé » aimerait se dépasser, se « faire violence » pour enfin passer à l’action; car il est complètement conscient qu’il reporte à plus tard un projet important pour lui et qu’il risque de passer à côté.
C’est parce que le procrastinateur hyperactif est plus difficile à identifier comme tel aux yeux des adultes (parents, profs …), que souvent l’image de « feignant.e » colle à la peau des procrastinateurs « figés ».
Mais pour continuer de déconstruire cette croyance erronée, il faut essayer de comprendre ce qui se joue dans la tête de tout procrastinateur …

La peur : la drogue du procrastinateur
La peur est une drogue. Elle se nourrit de nos fragilités, elle peut envahir notre vie, quand nous n’arrivons pas à nous raisonner; jusqu’au point où elle fini par contrôler nos pensées et actions. Car elle peut aussi bien nous paralyser que nous pousser à agir.
Et comme d’autres drogues, on a beau savoir qu’elle ne nous apporte rien de bon, tant qu’on ne sait pas comment s’en débarrasser … on retombe facilement dedans.
C’est une émotion extrêmement puissante !
Mais bonne nouvelle : tout autant que l’Amour ! L’amour est l’émotion exactement « opposée » à la peur et dont le pouvoir est tout aussi grand.
Quel rapport entre la peur et la procrastination, me diras-tu ? La procrastination touche souvent en priorité des tâches majeures, importantes, dont les conséquences sur ta vie sont charnières.
Comme par exemple : ce devoir à rédiger pour assurer la moyenne ce trimestre, réviser pour le brevet/bac/licence/master (blanc ou pas), préparer l’examen d’entrée dans l’école de tes rêves …
Bref des étapes qui, en fonction de leur succès ou réussite, peuvent déterminer le reste de ta vie.
Ces étapes-là peuvent donc être chargées de pression, que tu t’imposes à toi-même ou que ton entourage te met … Et cette pression se transforme en peur, si une part de toi ne se sens pas à la hauteur.
Si cette petite voix dans ta tête n’est pas ton/ta meilleur.e ami.e, alors elle te fera douter de tes capacités en immisçant des questions telles que : « Et si on n’était pas capable de retenir le cours ?« , « Et si malgré le temps passé à réviser, on n’arrivait pas à obtenir la moyenne ?« , « Et si le prof trouvait ça « nul » ce qu’on écrit dans notre dissert’ ? » …
Et c’est précisément cette peur qui dans un premier temps, va t’inciter à repousser jusqu’à la dernière minute la tâche à faire. Car elle nourrit tes doutes et paralyse ton cerveau.
Mais en général, ton instinct de survie animalier arrive à prendre le dessus, juste à temps, pour réactiver ton cerveau et te permettre in fine de passer à l’action. C’est donc quand le « danger » de la limite de temps te revient, tel un boomerang en pleine figure, que tu réussis à prendre le dessus sur ta peur !
Et si je te disais qu’il était possible de surmonter sa peur tout en profitant d’assez de temps pour agir sereinement ? C’est le principe de ma stratégie des 3 petits pas.

Face à la procrastination : la stratégie des petits pas.
Le premier petit pas à faire, pour commencer à arrêter de procrastiner, est donc d’identifier quel(s) doute(s) ta petite voix a immiscé dans ta tête et quelle(s) peur(s) cela déclenche.
En général si elle est capable de faire ça, c’est que cette petite voix n’est pas ton ami.e. Les doutes, les pensées qu’elle distille dans ta tête ne t’appartiennent pas, mais peuvent venir d’autres personnes.
Tu as vu un jour un.e ami.e évoquer une peur, un doute face à une situation similaire. Et donc ta petite voix se l’est approprié, en reconnaissant qu’aujourd’hui à ton tour, tu fais face à cette même situation. Mais ce doute ne t’appartient pas, il appartient à ton ami.e et à la situation à laquelle iel a fait face à un moment donné.
Ce qui m’amène au 2ème pas pour se libérer de la peur et donc arrêter de procrastiner. Je te disais plus haut, que la peur était une émotion forte. Mais que l’amour est une émotion tout aussi puissante.
Lorsque ta petite voix te fait part de ses doutes, tu peux lui donner de l’Amour pour la calmer.
C’est-à-dire tu peux l’accueillir en lui disant que tu l’entends, même si tu décides de ne pas l’écouter : « Hey coucou toi ! Ok super. Merci pour l’info, j’ai bien capté. Mais rassure-toi, je crois que ça va quand même bien se passer. Si jamais j’ai besoin de toi, je reviendrais vers toi. Pour l’instant ne t’inquiète pas, tu peux te détendre.« .
Tu peux également la rassurer en te remémorant une épreuve qui te semblait difficile et pourtant que tu as déjà su relever : « Oui en effet, on ressent pas mal de peur à devoir faire cette tâche et de pression à l’idée de ne pas y arriver … Mais souviens-toi on ne se croyait pas non plus capable de « ça » la dernière fois … Et pourtant on a réussi !«
Enfin surtout il est important pour toi, comme pour elle, de dédramatiser l’éventualité d’un « échec ». Que pourrait-il t’arriver de pire et comment pourrais-tu quand même réussir à te sortir de cette situation ? « Oui c’est clair que ça ferait super chier de rater l’examen annuel … Mais si je ne l’obtiens pas cette année, au moins je l’aurais déjà passé une fois : je saurais donc en voyant mes notes ce qu’il faut que je retravaille mieux, je saurais aussi comment se passe l’examen, ce qui me permettra d’être plus à l’aise le jour J et surtout j’aurais une 2nde chance de le repasser ! Donc ce n’est pas fatidique ! Ouais, OK c’est sûr que ça ferait chier de redoubler … Mais si ça me permettait d’être encore plus prêt.e, serait-ce vraiment un « échec » ?«
Enfin le 3ème pas à faire est de DE-COM-PO-SER, étape par étape, la tâche à faire. Bien sûr, si tu la regardes telle qu’on te l’a donnée, tu vois une montagne inatteignable devant toi … Mais si tu la décomposes, tu verras plein de petites collines facilement franchissables !
Pour décomposer ta tâche, commence par la fin en imaginant le résultat qui te semblerait satisfaisant. A quoi ressemblerait-il et comment te sentirais-tu ?
Ensuite, envisage l’environnement où travailler, le matériel, et le temps de préparation et d’exécution … Bref autant d’éléments dont tu aurais besoin pour t’aider à atteindre ton objectif de résultat.
Le temps est souvent un élément négligé dans sa préparation. Mais, estimer un temps nécessaire à sa tâche, permet de pouvoir s’autoriser des pauses. On a tendance à négliger les pauses mais c’est aussi ce qui permet d’avancer ! Comme on dit « Pour aller loin, il faut ménager sa monture » .
Alors tu peux, lors de la décomposition de ta montagne, te prévoir des pauses intercalées justement entre des étapes charnières. Cela te permettra à chaque fin d’étape importante de t’autoriser à te demander : « Est-ce que je suis dans une bonne dynamique et je continue ou ai-je besoin de recharger les batteries avec une pause ?«
Voilà tu es fin prêt.e à passer à l’action et mettre un stop à la procrastination !

N’hésite pas à me dire en commentaire (ou via le formulaire de contact) ce dont tu as peur et qui te pousse à procrastiner. Je serais ravie de te lire 🙂
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Et pour finir
Je te laisse sur ces recommandations :
– Podcast : BalanceTaPeur – épisode 4, saison 2 « La peur de ne pas s’en sortir »
– TEDx : « Inside the mind of a master procrastinator » (14min – VOSTFR) Tim Urban – TEDxVancouver
– Youtube : « The only way to stop procrastinating » (4min – VO) Mel Robbins
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