Ce lundi, nous étions le 8 mars … Et comme tu as sûrement dû en entendre parler, cette journée est consacrée à la lutte pour les droits des femmes.
Une fois que cela est dit, il y a 2 façons de voir les choses : on peut se dire « une seule pauvre journée pour faire entendre nos voix » ou bien « une journée de plus pour nous faire entendre encore plus fort » ! Dans cet article, je t’explique ce qu’est la lutte féministe et comment s’engager.

Je suis une « révolutionnaire », comme dirait ma grand-mère ! Née dans la nuit du 04 Aout 1989, 200 ans après la nuit de l’abolition des privilèges… D’après elle, je serais née le point levée.
Ce qui est sûr, c’est que j’ai toujours été profondément marquée par les formes de discriminations et plus particulièrement celles qui me touchaient au quotidien : des adultes sur les enfants, des valides sur les non-valides, des hommes sur les femmes…

Grâce à elle, j’ai été féministe avant même de savoir ce que cela voulait dire. Car elle m’a appris que mon sexe ne définissait pas mes capacités !

Qu’est-ce qu’être féministe ?

Être féministe, c’est vouloir lutter pour les droits des femmes et contre le patriarcat. Mais ce n’est pas parce qu’on lutte pour les droits des femmes, qu’on en est forcément une.
Je suis écologiste aussi, ce qui implique que je me bats pour sauver la terre, pour autant il me semble que je ne suis pas une plante verte … 😉

On peut donc être un homme et reconnaître que les femmes méritent plus de droits (qu’elles n’en ont aujourd’hui) et lutter avec elles.
On peut aussi se considérer comme non-binaire, c’est-à-dire ne pas vouloir se définir selon un genre normé (homme ou femme); et pour autant vouloir voir les femmes accéder à plus d’égalité.

La lutte féministe est donc une lutte inclusive, qui intègrent tou.te.s celleux qui souhaitent se battre pour les mêmes idéaux; plutôt qu’une lutte exclusive, où celleux qui ne seraient pas de sexe ou de genre féminin en seraient automatiquement exclus.

Pourquoi ne pas parler d’humanisme, dans ce cas ?

Bien que cela soit tentant, on retrouve dans le fait de préférer le terme « humaniste » à « féministe » une tendance à nier la gravité des conditions des femmes de nos jours.

Car chaque lutte qui est en faveur de moins de discriminations entre 2 catégories d’humain.e.s pourrait se résumer à de l’humanisme.
Ainsi la lutte pour abolir la discrimination raciale, celle contre la domination des personnes valides sur les personnes non-valides … sont tout autant des causes humanistes.

Et pourtant …

  • en moyenne en France, une femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint,
  • 62 millions de petites filles dans le monde n’ont pas le droit d’aller à l’école (soit presque la totalité de la population française – 67 millions),
  • les femmes sont toujours payées en moyenne 25% de moins qu’un homme à poste et compétences égales
  • alors qu’elles sont toujours davantage en charge du travail domestique, malgré le fait qu’avec la crise du covid, les hommes aussi passent plus de temps à la maison !

Et c’est sans parler des mariages arrangés et/ou forcés qui existent encore, même en France; des violences gynécologiques, de l’inéducation sexuelle au plaisir féminin, du droit bafoué à disposer de son propre corps sans risquer d’être insultée ou violée …

Bref il y a encore de quoi se battre ! Et cette lutte ne pourra se faire pleinement sans l’implication des hommes !

Pourquoi ne pas parler d’humanisme au lieu de féminisme ?

Je me permets d’interrompre ta lecture, juste pour te rappeler que je suis coach professionnelle et que j’aide les jeunes, de 15 à 25 ans, à s’épanouir en traçant leur propre chemin.

Alors, si malgré cet article, tu n’y arrives pas seul.e.
N’hésite pas à me contacter. Le 1er RDV est gratuit.


Féminisme, une lutte d’hommes aussi !

Dans la liste que je viens précédemment de citer, les hommes sont omniprésents !

Qui sont ceux qui donnent les coups, qui sont ceux qui épousent sans consentement, qui sont ceux qui vont à l’école quand leurs soeurs, cousines, voisines, filles s’en voient privées, qui sont ceux qui méconnaissent ou ignorent carrément le plaisir féminin en ne pensant qu’au leur, qui sont ceux qui jugent d’un regard nos corps dans la rue et se permettent des commentaires voir pire …

Majoritairement, ce sont les hommes !

Et bien sûr, « pas tous les hommes » !
Encore heureu.x/se qu’on puisse compter autour de nous des amis, des cousins, des frères et des amoureux formidables !
Mais au lieu de répéter « not all men », ça ne serait pas mieux d’agir tous ensemble pour libérer la parole des hommes et redéfinir la masculinité, la virilité et ce que c’est que d’être un homme aujourd’hui ?

Car les hommes aussi subissent de plein fouet les diktats du patriarcat, qui leur imposent qu’un homme c’est : un dominant, qui ne parle pas de ses émotions et les montre encore moins, qui est fort, solide, qui garde tout à l’intérieur mais qui frappe, jure ou crache pour se défouler …
Et ça, c’est ce qu’on appelle la masculinité toxique : un comportement imposé, une façon de pensée cadrée qui les empêche eux aussi d’exprimer leur masculinité (et leur féminité) sous différentes facettes. En plus d’être gravement nuisible pour les femmes.

Car le savais-tu, le taux de suicide le plus élevé est celui des hommes de moins de 30 ans.
Car il leur ai si compliqué d’exprimer leurs émotions qu’ils se retrouvent submergées par celles-ci.

Le patriarcat est donc aussi nocif pour les femmes que pour les hommes !
Mais en rééquilibrant la balance des droits et des devoirs, les hommes ont tout autant que les femmes à gagner à mener avec nous ce combat !

Être féministe n’est donc pas un combat réservé aux femmes ! C’est une lutte des humain.e.s pour les humain.e.s afin de laisser le droit à chacun, quelque soit son genre, d’exister totalement et librement !

4 façons de s’engager pour le féminisme

Si cette cause te touche particulièrement et que tu souhaites que tes actes aient un impact majeur, tu peux choisir de t’engager.

Il existe plusieurs façons très simple et facilement accessibles aux jeunes de s’engager pour la lutte des droits des femmes :

  • Devenir bénévole pour une association :
    Tu peux demander à devenir bénévole dans une association qui aide les femmes.
    Il en existe des tas et sur tout un tas de sujets différents, du plus léger au plus sérieux : que ce soit sur les loisirs, la culture, le sport, les technologies, l’éducation sexuelle, la santé & la prévention, LGBTQIA+, l’amour & la parentalité, l’aide à l’emploi, le droit & la justice, le harcèlement & les violences conjugale …
    Tu peux retrouver une map faîte par des bénévoles et recensant le plus d’association féministes possible.
  • Entrer en politique pour ta ville :
    Pour cela, il y a les Conseils Municipaux des Jeunes (CMJ).
    Certaines communes ont mis en place des conseils d’enfants et/ou de jeunes, portant parfois des noms différents (conseils municipaux de jeunes, conseils communaux de jeunes, conseils locaux de jeunes, forum de la jeunesse etc.). Accessible entre 9 et 30 ans, en fonction de ta commune, ils permettent aux jeunes d’agir dans leur ville et de mener des actions concrètes.
    Tu peux retrouver plus de précisions sur les conseils de jeunes sur ce site.
Participer aux Conseils Municipaux des Jeunes (CMJ) une façon de s’engager pour le féminisme.
  • Faire ton service civique :
    Le service civique permet aux jeunes de 16 à 25 ans de s’engager au service de l’intérêt général, c’est-à-dire pour une cause utile au plus grand nombre. Accessible sans condition de diplôme, le service civique est indemnisé et peut s’effectuer en France ou à l’étranger.
    Tu peux découvrir les différentes missions proposée par le service civique sur ce site.

« Passer à l’action à travers une expérience d’engagement collectif est une manière de sortir de l’utilitarisme de la vie quotidienne pour faire vivre des idéaux. »

Marie Robert, Philosophe
  • Agir dans ton lycée ou ta fac :
    Certains établissements permettent aux jeunes de se regrouper et de constituer des collectifs. Avec l’autorisation de leur directeur.ice d’établissement ou de leurs profs, certain.e.s jeunes ont déjà : organisé des expos sur le féminisme, lu des textes féministes, manifesté contre le sexisme, créé des groupes de soutien et de paroles, pris la parole devant en public, animé des ateliers-débats sur la place des femmes dans la société …
    Pour t’inspirer, voici 4 initiatives que des jeunes filles, entre 14 et 18 ans, ont mises en place dans leur lycée ou fac

Et pour finir

Je te laisse sur ces recommandations :
– Site web : Osez le féminisme !
– Podcast : Les couilles sur la table par Victoire Tuaillon
– Youtube : Simone Media 
– Article : « Journée des Droits des Femmes : pour une nouvelle masculinité« 

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